Aujourd'hui, l'électronique est partout dans une Formule 1. Elle arrive même depuis quelques années sur le volant, alors que tout l'habitacle en était dépourvu il y a de cela une trentaine d'années...
Volant Ferrari en 1950
Volant Arrows en 1997
Volant Ferrari en 2003
L'électronique est une arme redoutable: elle informe les pilotes de tous les paramètres de la monoplace: consommation, temps au tour, vitesse du moteur... Grâce à la télémétrie, le stand à
également accès à ces informations, ce qui permet aux ingénieurs d'établir rapidement des réglages ou des stratégies de courses. Cependant, comme le dit John Barnard, consultant chez Prost
Grand Prix, rien ne sert d'avoir des programmes de gestion moteur, boîtes de vitesses, différentiel ou télémétrie hyper sophistiqués si l'on est pas capable de les exploiter, d'en optimiser les
possibilités. En effet, la télémétrie apporte de nombreuses informations sur le comportement de la monoplace, mais encore faut-il être capable de les interpréter, d'en tirer des conclusions, et
surtout de suffisamment connaître sa monoplace pour savoir quels réglages changer pour transformer son comportement. On devrait cependant bientôt voir apparaître des logiciels couplés à la
télémétrie qui proposeront aux ingénieurs et aux pilotes toutes les solutions de réglages en fonction du problème de comportement de la voiture.